Le gâteau de pain tessinois est un gâteau composé de pain rassis, lait, sucre en poudre, fruits confits, raisins secs, grappa, poudre d’amandes, pignons de pin, poudre de cacao, citron et extrait d’amandes.
En temps de guerre ou de difficultés dans le Tessin (Italie), il était important dans les campagnes de ne rien gaspiller, pas même le pain rassis et dur.
Jusqu’au début du XXe siècle, le pain à base de farine de seigle ou de châtaigne était le pain courant dans les villages de montagne tessinois; le pain blanc tessinois composé de plusieurs petits pains ou rouleaux étant trop onéreux. Selon la tradition, les fermiers faisaient tremper leur pain rassis dans du lait durant la nuit avant d’ajouter des œufs et d’autres ingrédients (fruits secs, baies ou noix). Au fil du temps, ce « gâteau de pain » ou « gâteau paysan » ou « gâteau des pauvres » s’est enrichi de fruits confits, poudre de cacao et grappa.
Facile à réaliser, ce gâteau économique aux fruits secs et confits se déguste lors des collations de la journée.
Difficulté : facile |
Préparation : 20 min |
Repos : 3 h |
Cuisson : 55 min |
Total : 1 h 15 min + 3 h (repos) |
Portions : 6 personnes |
250 de pain rassis |
750 ml de lait |
150 g de sucre en poudre |
45 g de fruits confits |
75 g de raisins secs |
100 ml de grappa |
40 g de poudre d’amandes |
40 g de pignons de pin |
20 g de poudre de cacao |
1 citron (zeste râpé) |
extrait d’amande |
Préparation :
- Dans un bol, couper le pain en cubes.
- Dans un autre bol, battre les œufs.
- Couvrir un moule de 24 cm de diamètre de papier sulfurisé.
- Dans une casserole, porter le lait à ébullition.
- Ajouter les cubes de pain dans le lait.Ajouter la poudre de cacao, le sucre et laisser reposer durant quelques heures.
- Ajouter ensuite les ingrédients restants (sauf les pignons de pin).
- Garnir le moule de préparation.
- Saupoudrer de pignons de pin.
- Préchauffer le four en mode statique à 180°C et enfourner durant 55 min.
- Sortir du four et laisser refroidir.
- Servir et déguster !
Citation :
“La cuisine, c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont.”
Curnonsky